Cas Clinique de reflux gastriques (Dr Didier Grandgeorge)

 

Aline est une petite fille qui vient de naitre dans une maternité d’une petite ville de la côte d’azur, sans problème : voie basse, Apgar 10/10, 3210gr. La maman allaite.


A une semaine de vie, un matin vers 10h, alors que la maman la change, elle fait un malaise grave : hypotonie, perte de connaissance brève, cyanose généralisée. Hospitalisée en pédiatrie, les examens révèlent un reflux massif, l’estomac apparaît
béant sur l’oesophage à la radio.
Un traitement antireflux est institué et l’enfant est placé constamment en position verticale, même pour les changes car les malaises se renouvellent deux fois en position déclive.
Une consultation est effectuée à Marseille en vue d’une intervention chirurgicale ultérieure.


Les parents demandent au chef de service un bon de transport pour une consultation homéopathique sur Fréjus mais elle leur est refusée. Ce dernier me téléphone pour m’expliquer qu’il s’agit d’un cas organique sérieux et qu’il ne veut pas que l’enfant quitte l’hôpital.


On est à 15 jours de vie quand les parents débarquent donc un soir sans le bébé dans mon cabinet médical.

 

Je leur demande «comment s’est passée la grossesse?»
La maman m’explique que sa propre mère à un cancer généralisé et que pendant toute la grossesse son discours c’était : «il faut que je reste en vie pour voir cet enfant !!!»
Et à la naissance l’enfant souffre d’un reflux massif : de l’acide chlorhydrique remonte de l’estomac vers les voies aériennes supérieures et met la vie en danger !!!

 

Traitement

Hahnemann, en 1810, teste l’acide chlorhydrique en 30 CH ( 10-60) et note «la quatrième nuit je rêve que ma mère meurt»

 

Je donne donc à la mère qui allaite des doses de Muriaticum acidum (acide chlorhydrique) 15CH, 30CH, 200K, 1000K ,10000K, à 48h d’intervalle.


8 jours après l’enfant sort de l’hôpital.


Les parents arrêtent tout traitement allopathique au bout de 15 jours.


A trois mois le bébé est normal, tout va bien, il pèse 6500gr.


L’homéopathie a permis de régler rapidement une pathologie grave du nouveau né tout
en dénouant un drame psychologique lié à la peur de la mort de la mère.